quarta-feira, 2 de setembro de 2015

les lecteurs de mon prose ou en vers



Je crois que les lecteurs de mon prose ou en vers, n’interprètent jamais son contenu de la même manière que je les ai écrites ou senti. Ils ont raison, parce que le temps, l'espace, mes motivations, mes humeurs sont indéchiffrables, surtout quand le temps de trajet entre l'écriture, l'envoi et la publication prend que quelques jours!

Donc, il y a pour moi, deux options (i) écrire ce que je ressens comme bon (ii) anticiper la critique possible de la forme de mon écriture et l’adapter à un certain style politiquement correct, mais toujours imprévisible.

J’ai vécu quelques années hors du Portugal dans des endroits éloignés et l'odeur des rues et de la tranquillité de la campagne me manquait, et ma famille et mes amis je les ai visités que de façon sporadique. Je me suis dévoué a l'écriture et le résultat c’était des centaines de lettres, qui ont été honorablement réciproquées. Et je vous jure que je n’avais pas de papier carbone et chacune a été écrite avec émotion et intensité.

J’écrivais dans la soirée, déjà avec tout le monde en silence, et généralement accompagnée par la musique.

Pour moi, et contrairement au communément admis, je crois que la nuit ne soit pas aussi bon conseiller car elle exacerbe les sentiments. Dans la matinée, le lendemain, je les relisais et souvent je les récrivais, parce que j’imaginais le postier au Portugal, la laissant tomber sur la boîte aux lettres du destinataire, avec trop d’émotions transmises et causant son grand embarras!

Le jour où je mourrai, si quelqu'un fouille dans mes affaires, il trouvera tout ce que j’ai écris, et puis s’exclamera " fou, fou, mais courageux!"

Mais il est toujours important avoir un grain de folie que d'aller droit à Olympus sans la souillure de la haine ou de l'envie!


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